Le tube PVC en haut au fond est abandonné. Celui de dessous est le trop plein de la réserve d'eau l'évacuation des bassins vers un fossé. A gauche, une tranchée sert de réservoir pour une source captée en amont. C'est un stockage d'eau pour le jardin pompée dans le regard. A droite, les bassins de pouzzolane et des galets. Le fond des bassins est couvert de galets avant d'être ensevelli de pouzzolane pour une raison que les cartésiens de mon genre ignore. Il s'agirait de la mémoire de l'eau. Par exemple, la même eau croupit plus vite dans un récipient avec des minéraux érodés par l'eau que dans un récipient sans. Je n'ai pas approfondi...Baste, ça ne me coûte rien de mettre des galets au fond avant la pouzzolane et comme ce sont les conseils des formateurs, j'obéis, mais, curieux quand même...

Dans le même genre curieux, j'ai lu sur un site (Plocher...) que la flore plantée dans des contenants plastiques (isolant électriquement) appréciaient une liaison électrostatique avec la terre, comme une liaison équipotentielle: J'ai donc, dans le doute, relié chaque eau des bassins avec une chute de câble acier inox, plongée dans les regards, et enfoui l'extrémité du câble dans la terre du jardin. On peut prendre des câbles de freins, du barbelés, du grillage...C'est gratuit, voilà pourquoi c'est pas la peine de se poser trop de questions...

Pour le folklore, j'ai ramassé à la main avec des amis 600 litres de galets sur les bords de Loire (un bon coin à St Just pour les autochtones) mais c'est moins éprouvant (mais plus cher: 100euros la tonne) de se les faire livrer. Même si le ramassage sauvage est interdit, c'est quand même pour la bonne cause: le respect de la vitalité de l'eau.